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Faucon Crécerelle de Dubois

(Falco duboisi)

 

                              Taille : 35 cm

                              Envergure : 60-70 cm

 

                        Connu par des restes fossiles et les écrits de Dubois publiés en 1674, le faucon crécerelle de Dubois était sans doute très proche du faucon crécerelle de Maurice.

                        On peut supposer que la crécerelle de Dubois était de la même coloration brunâtre que ses plus proches parents, avec un plumage inférieur plus clair présentant des taches plus foncées. La queue était de couleur brun-gris rayée de bandes sombres et d'une bande terminale noire. Ses pattes étaient jaunes, ce qui lui valut le nom de "pieds jaunes" dans les écrits de Dubois.

                        La femelle était certainement plus grande et plus grosse que le mâle, comme c'est le cas chez les rapaces diurnes contemporains.


La crécerelle de Dubois était un oiseau endémique de l'île de la

Réunion, dans l'archipel des Mascareignes en plein océan

Indien.

Son extinction est encore un mystère. Si Dubois décrit le faucon

crécerelle en 1674, Feuilley ne le mentionne plus en 1705. Son

extinction daterait de 1700. L'arrivée de nouveaux prédateurs

n'explique pas cette extinction car, à cette époque, ils ne sont

pas présents en nombre. Même les rats n'auraient

probablement pas posé de gros problèmes aux oiseaux. Et

bien qu'ils se soient attaqués à de la volaille, la chasse ne serait

jamais arrivée à exterminer aussi vite les crécerelles. Surtout

quand on sait que le busard des roseaux, également présent

sur l'île, a survécut malgré des siècles de persécutions pour les

mêmes accusations.

 

                        L'envergure et la forme des ailes plus arrondies que chez le faucon crécerelle montrent que la crécerelle de Dubois était un oiseau forestier, capable de manoeuvrer rapidement entre les arbres.

                        Il se nourrissait principalement d'oiseaux, mais également d'insectes et de lézards de type geckos. Dubois a également indiqué que, malgré leur petite taille, les crécerelles se seraient attaqué à des poules domestiques.

 

 


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